Grimpe de ouf et Canoraft

Le plan : escalader un sommet (la Pointe de la Combe), s’amuser à Annecy puis faire un petit truc calme pour se reposer, genre du rafting.

1. Camping

Départ de Paris, on s’arrête à Chambéry pour récupérer un aventurier. C’est l’occasion de boire un « sérieux », comme ils disent là bas.
Ensuite, on s’installe au camping municipal « Le Manoir » de Montmélian.
Rien à en dire, à part que leur spot barbecue couvert est vraiment sympa pour y prendre l’apéro. Surtout après avoir piqué les bancs de l’accueil.

2. Ascension

Objectif : Atteindre le sommet de la Pointe de la combe, un escalade en 5 longueurs, de faible difficulté (cotation 4b à 5c)

Du parking du col du Glandon, les 2h30 de marche d’approche sont plutôt longues.

Pointe de la Combe - Vue du col du Glandon

Prévoyant, on galère à capter du réseau pour récupérer la topo sur le net, indispensable pour retrouver le début des voies.
Entre ça et la pause pique nique, on se pointe au pied de la voie à 14h00.

Pointe de la combe - Topo complète sur http://www.belledonne38.com/TR34_Combe.html

Début de l’ascension : 2 cordées, tout se passe bien sur les 3 premières longueurs. La voie est parfaitement équipée.
C’est l’occasion d’essayer les coinceurs à came, car la topo indique qu’ils sont nécessaires  dans la dernière longueur, pour plus de sécurité.
C’est un gros investissement, et petite larme : on en coince un dans une faille, qui ne veut plus sortir. Finalement, il sera récupéré sans effort par le dernier de cordée.

On continue. Quatrième longueur en tête épuisante : il faut tirer la corde de toutes ses forces pour récupérer un peu de mou.
Arrivés au relais, on avale la corde avec l’équipier de la première cordée, car le tirage est anormalement élevé. Plus de bras, mais un moral gonflé : on n’est plus qu’à une longueur du sommet.

Le final, censé manquer de broches, se passe facilement. On y équipe quelques coinceurs pour le fun (et surtout pour se dire qu’on ne les a pas achetés pour rien!) .

Pointe de la Combe - Le Sommet

Photo au sommet, vue sur une étendue lunaire qui nous était cachée jusque là, et pipi dans 200m de vide.

Redescente. La majorité des rappels font 50m, et sont impossible avec chacune de nos cordes de 70m, il nous faut donc les attacher ensemble.
C’est parti pour une descente interminable un par un, pour aller se longer à 4 par relais, le temps d’équiper la descente suivante.

Dernier rappel dans l’obscurité, pas de blessé, tout va bien.

Rappel nocturne

Tout va bien, sauf qu’il faut faire la marche de retour, à la lumière d’un appareil photo, autant dire sans rien.
On traverse le pierrier gigantesque au clair de lune : c’est bien notre veine, elle est pleine ce soir.

Quelques heures plus tard, et à moitié nyctalopes : nous voyons la voiture et nous sommes saufs !

3. Rafting

Descente en canoraft aux alentours d’Annecy.

On trace sur la route, car en retard, et on nous a prévenu que la navette partirait à l’heure pile.
Sur place, le « On donne rendez-vous une demi-heure avant pour être sûr que les gens soient là » nous fait rire jaune.
On manœuvre vite fait le canoraft (canoë gonflable) sur un étang qui borde la rivière, puis nous voilà parti dans le torrent.
On essaie de se stationner dans les rappels d’eau, avec plus ou moins de succès.
Un saut depuis une corniche, à une dizaine de mètre de haut, nous offre une pause agréable.
Le passage incontournable : naviguer le nez de l’embarcation en l’air, pour aller se percher sur un rocher qui dépasse au milieu du torrent. Aucun des deux équipages n’y parviendra.
Ensuite, c’est le rafting qui nous suit qui s’y essaie. Résultat : tout l’équipage à l’eau, et c’est l’occasion de voir leur moniteur se servir de sa « corde » de secours. Impressionnant.

Un aventurier avec le kayak du moniteur

Le moniteur nous annonce un passage dangeureux : le coupe-jambon. Des rapides, avec des rochers aiguisés sous l’eau, qui entaillent les cuisses. Pas de bol, il a fallu qu’on tombe à l’eau à ce moment là, nous serons cependant épargnés par les cailloux.

Fin de la ballade tranquille, et goûter à la cabane de la boite de rafting. C’est l’occasion pour notre commercial d’essayer de refourguer un appareil photo à 25K€… « On vous rappellera ».

4. Resto à Annecy

Dîner au restaurant « Cochon Gourmand », où une immense collection de bibelots cochonesques est exposé un peu partout.
La personne la moins joueuse du groupe (ou la moins bourrée) n’a pas cru bon que nous laissions une photo de pornogay dans la carte des vins. C’est donc un puzzle pour adultes qui finira dans la corbeille à pain.

Retour au bord du lac : les pédalos tiennent grâce à un maillon rapide, mais nous ne tenterons rien ce soir, il y a bien trop de monde sur le rivage.
Au parking payant : une barrière cassée permet de partir sans payer, malheureusement, une voiture garée devant en ferme le passage.
Vérification des portes : fermées. Poussage : frein à main serré. On fait tout le tour du parking, et on guette chaque passant pour vérifier si la fuckin bagnole va partir.
En fin de compte, on se décide à payer le ticket de parking. Malheur, 2€20 nous sont réclamés… le dépaysement est total par ici.

5. Baignade dans le lac

Avant de repartir vers la civilisation, on passe se baigner au lac d’Annecy. La plage est sympa, le temps parfait et les filles sont jolies.
Partie d’aqua-volley avec un ballon en mousse. Ca tourne aux tentatives d’assassinat avec un ballon gorgé d’eau.

Boulet de canon aquatique

Même une mouette à failli trépasser, frôlé de près par un boulet de canon qui finit dans une gerbe d’eau phénoménale.