Paintball à l’Opération Carnage – Mission DC4
L’Opération Carnage c’est quoi ? C’est un événement de Paintball ouvert au public où on ravage les futurs locaux où Online.fr. Tant qu’à rénover, autant tout pourrir d’abord ! En plus, il y a aussi des jeux, à manger et à boire gracieusement offert pour tous les 2000 chanceux premiers inscrits.
C’est un peu une tradition chez Online.fr, qui n’en n’est pas à son coup d’essai. Quand cette société d’hébergement web s’installe sur un nouveau site, elle organise un carnage avant la rénovation de ses futures salles serveurs. DC4, comme le 4eme Data Center. Le truc cool, c’est que l’évènement est ouvert au public, avec 2000 places disponibles à la réservation, et totalement gratuit grâce au soutien des fournisseurs de matériel informatique.
Il fallait être bien connecté pour avoir vent de l’info, et assez rapide à l’inscription, les places se sont écoulées en deux jours. Une fois inscrit, on reçoit les billets électroniques par email, avec une heure de rendez-vous fixée de manière aléatoire (c’est pas terrible si on veut débarquer avec les copains).
Au final, tout le monde se pointe à la première heure et ça donne un beau petit embouteillage. Une fois à l’intérieur, on se sent tout de suite mieux : un saut sur les jeux gonflables et une petite bière pour décompresser.
On est quand même super pressé de tester le Paint-ball, surtout que je n’en ai jamais fait. On file au dernier étage pour la mise en équipe, l’attribution des terrains et les règles de sécurité.
On aura le droit de jouer une manche (2×3 minutes) avec 50 billes sur un des trois terrains disponibles :
- De_blackmesa : un étage de bureau avec un grand couloir central obstrué par une armoire, et flanqué de petites pièces communicantes.
- De_barbu : encore un étage de bureau, mais avec moins de cloisons, ce qui rend le jeu un peu plus bourrin.
- De_poney : en sous-sol, dans l’abri Lefebvre, qui a servi de bunker antiatomique. C’est un endroit bien connu des cataphiles, car il fait partie du grand réseau souterrain de Paris.
(Pour ceux qui n’ont pas la référence, le préfixe DE_ est utilisé pour nommer certaines cartes dans le jeu-vidéo Counter-Strike).
Les consignes de sécurité :
- On ne tire pas dans les fenêtres, pour éviter de faire tomber des bris de verre sur les pauvres gens qui font la queue 3 étages en dessous (
- On n’enlève jamais son masque, même si on a « chié dedans » (le mec du briefing était un gros scato, il faisait le coup à chaque fois)
- On ne tire pas à moins de 2 mètres, sinon ça fait mal (merci du conseil, je crois que ça a donné des idées à certains sadiques).
Notre bande se retrouve dans l’équipe rouge pour De_BlackMesa. On descend de deux étages, et on récupère des combinaisons légères (toutes neuves, la classe !), des gants, un masque, et un lanceur de paintball chargé.
On rentre sur le terrain, avec carrelage sablé pour ne pas glisser sur la peinture. C’est carrément une plage, et niveau adhérence, c’est zéro.
Les équipes se mettent chacun à un bout de l’étage, coup de sifflet et ça démarre ! J’avance en mode tactique, résultat d’une longue expérience de jeux-vidéos de guerre, puis les premiers tirs retentissent. En fait, le lanceur est hyper facile à manipuler, les billes vont à peu près où on veut même si elles décrivent des courbes vers le bas. Et ça fait des jolies tâches jaunes sur les murs.
BIM, je crois que j’ai fait la première touche de la partie (à l’exception de l’arbitre, que mes coéquipiers ont allumé dès le départ…). J’ai shooté l’adversaire dans la poitrine (d’ailleurs les filles ont le droit à des plastrons, ces chochottes). J’en touche encore un ou deux avant de me faire peinturlurer pour la première fois.
Je franchissais une encadrure de porte, alors qu’un campeur attendait juste derrière le mur. L’enfoiré ! Heureusement qu’il m’a tiré dans la cuisse, même si ça ne fait pas si mal que ça finalement. Tout le monde en fait tout un fromage avant, mais sur le coup, on sent la bille mais sans plus.
Je retourne vers ma base, je trouve un arbitre et lui demande si je suis éliminé jusqu’à la fin de la partie. Il me répond que non, je peux rejouer dans la foulée. Cool, on a le droit de repop’ ! J’y retourne, et là on rigole bien, entre les tirs qu’on réussit, les glissades, les manips de sioux pour avancer en poussant une armoire devant nous…
Trois minutes, ça passe très vite, puis on change de coté. Un aventurier malchanceux se fait exclure par l’arbitre, car il avait enlevé son masque pendant la mi-temps. Je pense qu’il espérait secrètement se prendre une bille dans l’œil et terminer au stand Croix-Rouge, pour faire connaissance avec les jolies secouristes.
Deuxième mi-temps, je refile quelques billes à un équipier qui a déjà tout vidé. On s’amuse bien, je fais un kill magnifique : je me promène à l’aise, pas spécialement à l’affut, et aperçois un adversaire. Je dégaine à la Lucky Luke, lève mon lanceur façon cowboy et POUF, en plein dans le masque. Je pense qu’il a fini la partie avec un demi-champ de vision 😉
Ensuite, je crois que je prends une bille au niveau du visage, parce que je récupère plein de peinture dans la bouche. C’est un peu amer, mais j’ai pas envie de goûter plus que ça. Et comme je dois garder le masque, je dois crache dedans, tant pis pour le suivant…
On arrive presque tous à court de billes, mais on peut encore faire peur aux adversaires car on entend toujours le « POC » quand on tire à vide. Malheureusement, ça ne fait pas illusion très longtemps. On ramasse quelques billes pas éclatées pour profiter un peu plus, et boum, je me prends un beau headshot. Comme je n’ai plus de bille, je prends le temps de sortir l’appareil pour un petit cliché.
Coup de sifflet, on va rendre tout le matériel : les joueurs suivants se feront un plaisir d’essuyer nos masques. On a même le droit à un T-shirt gratuit en sortant !
Ensuite, on va débriefer autour d’un hotdog/frites et de quelques bières. Y’a même des glaces, le tout en musique. Ces gros dégueux d’Online.fr viennent tagguer les murs pour inciter à débarrasser les tables… un sens aigu de la propreté !
Rassasiés, on se met en quête d’une deuxième partie. On se fait envoyer des e-tickets par des amis qui n’ont pas pu passer, et on refait un tour (parce qu’il faut avouer qu’avec 6minutes de paintball, on ne rentabilise pas vraiment le déplacement à Paris).
Deuxième tour, on essaie de jouer sur DE_Poney, en demandant au « trieur » de nous faire attendre sur le côté. Surement atteint de surdité, il ne veut rien entendre et nous renvoie sur le même terrain que notre première partie. On y retourne malgré nous, et on refait une partie très amusante. L’équipement dégouline de peinture jaune et les lanceurs ne fonctionnent plus au top (surement à cause d’abrutis qui ont ramassé et chargé des billes déformés/pleines de sables ^^).
Un T-shirt cadeau et quelques bières plus tard, on trouve encore une combine honnête pour faire une partie en extra. Cette fois-ci, ce sera DE_Barbu.
Je récupère mon lanceur, je fais deux pas en le tenant négligemment, et toutes les billes tombent par terre : le loader n’était pas fermé. Je vais pleurer chez l’armurier qui m’offre des billes toutes neuves. Quand je me retourne, je vois le frangin au sol en train de crevarder mes billes par terre.
Sur cette carte, les organisateurs ont l’air bien plus cool, ils nous imposent un départ en courant. C’est très vite le chaos, y’a peu de trucs pour se cacher. Je me colle contre une cloison, mais manque de bol ; elle cède, je l’emporte avec moi et je me retrouve par terre.
Un adversaire essaie de se faire un bouclier avec un morceau de laine de verre qui traînait. A priori, ça bloquait la vue, mais pas vraiment les billes : son enthousiasme lui a joué un tour et il a fait demi tour en criant.
Sur cette partie, on se lâche complètement, et on canarde comme des dingues. Le gars du matériel est cool, on aura le droit à deux re-fill.
Après cette partie, on a notre dose, et on décide de partir tant qu’on a encore le sourire : Un des aventuriers a pris une méchante bille qui l’a carrément fait saigner.
Je m’apercevrai plus tard que j’ai un joli bleu à la cuisse (la faute du campeur, souvenez-vous…) et un impact sur une fesse (surement un tir ami…)
En tout cas, un grand merci à Online.fr pour m’avoir permis de découvrir le Paintball !
Par contre, je ne les félicite pas pour l’utilisation de gobelets rigides imprimés à leur logo, qui étaient à usage unique, et qui ont finit à la poubelle : bouuuuuuhhhh, pas bien ! 😉
boulet le gobelet rigide il fallait le garder 😉
On a voulu les ramener au bar, mais le type du staff nous a dit de les jeter à la poubelle. Je pensais que ce serait réutilisé ou au moins recyclé.
J’aimerai savoir où est ce que vous organisez cet événement ? merci